La fois où... j'ai j'ai suivi les flèches jaunes
Amélie Dubois
Éditeur : Les Éditeurs Réunis
ISBN : 9782895858805
Nombre de pages : 432 pages
Date de parution : 02 novembre 2016
Résumé :
« Tu penses trop, Mali » ne cessaient de me répéter ma petite voix intérieure ET mon chum avec qui rien n’allait plus. Il me fallait « trouver des réponses »…
Un truc sur ma bucket list depuis longtemps s’est imposé de lui-même; une petite marche de santé mentale de 700 kilomètres sur le mythique Camino francés, en Espagne.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Mes consoeurs affirmaient que seuls de vieux bohèmes toujours sous l’effet de vapeurs obscures des années 1970 faisaient ce périple. Je croyais pour ma part que cette balade bucolique entre les vignes s’avérerait un jeu d’enfant.
Tout le monde avait tort.
En réalité, la Compostelle, c’est le chevauchement de trois défis complémentaires à relever armé d’un sac à dos rempli de peurs. Le reste du temps, on rencontre des âmes-lanternes, on chante du Cabrel avec les cigognes, on engloutit des quantités de papas bravas et on prend des selfies devant des églises millénaires.
L’important, au bout du compte, reste de suivre les flèches jaunes… sans trop perdre le nord !
Étant une femme inconditionnelle d'Amélie Dubois, quand j'ai découvert qu'elle sortait un nouveau roman, j'ai tout de suite eu envie d'avoir ce roman entre les mains afin de pouvoir en commencer la lecture. Je suis même allée rencontrer Amélie lors d'une séance de dédicaces pour enfin pouvoir parler avec cette auteure de talent que j'adore. Contrairement à mon habitude et je parle là de mon habitude de lecture, ça m'a pris une bonne semaine pour terminer la lecture de ce roman alors qu'habituellement, je suis capable de lire un roman en trois à quatre jours. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé ma lecture, mais le début de celle-ci a été un peu fastidieuse. Même si l'histoire en elle-même m'intriguait et m'intéressait beaucoup, j'avais de la difficulté à vraiment plonger dans l'histoire. La plume d'Amélie Dubois était, comme à son habitude, comique ou très touchante tout dépendant d'où nous étions dans l'histoire. Par contre, je peux vous que, quand la barrière que je ressentais a été passée, je n'ai plus été capable de lâcher ma lecture.
J'ai trouvé que l'histoire de ce roman était comme une grande leçon de vie et la manière qu'Amélie a eu de décrire son voyage sur la Compostelle m'a pratiquement donné le goût de le faire aussi, de sauter dans mes souliers et d'être là-bas dès la fin de ma lecture. Il m'a quand même fallu être réaliste parce que ce n'est pas le type de voyage qui se fait sur un coup tête... N'est-ce que Mali ? Pour en revenir au roman, cette lecture m'a amené à faire beaucoup d'introspection vis à vis de moi-même en lisant tout ce qui arrivant à Mali, le personnage principal du roman. C'est peut-être pour ça que ma lecture a été un peu plus longue maintenant que j'y repense. Les sentiments exploités tout au long de notre lecture étaient vraiment profonds. On suit vraiment les hauts et les bas de Mali, auteure, alors qu'elle décide de partir faire le pèlerinage de la Compostelle et de pratiquement mettre toute sa vie en question alors qu'elle est prise avec le syndrome du roman blanc. Je vous laisserai donc découvrir par tout ce que notre petite auteure passera et toute son évolution à travers cette traversée.
Pour ce qui est des personnages, nous retrouvons Mali, le personnage principal de la série de romans Chick-Lit d'Amélie Dubois alors qu'elle a décidé de vivre de sa plume et que sa relation avec Bobby est au plus mal. Elle ressent alors le besoin de faire quelque chose afin d'y voir plus clair dans sa vie. Mali est toujours aussi drôle et attachante et on n'aurait pas voulu la voir changer. Ne vous en faites pas malgré ce que mes propos peuvent sembler être, vous n'avez pas besoin d'avoir lu les Chick-Lit pour apprécier la lecture de ce roman, ce sont les mots même de l'auteure et je ne peux qu'appuyer ses dires. L'histoire est agrémenté de plusieurs personnages secondaires qui passent dans la vie de Mali exactement au moment où elle en a besoin et je vous laisserai les découvrir par vous-mêmes.
En conclusion, je vous conseille vivement la lecture de ce roman parce qu'il est à la hauteur des attentes que j'avais envers lui. J'ai fini ma lecture en larmes tellement j'étais bouleversée, mais je le lirais de nouveau demain sans aucun problème. Quand j'ai rencontré Amélie Dubois, elle a écrit ceci dans mon roman : « Ce roman pour toi, Marie-Eve, parce qu'il faut parfois ce perdre pour retrouver son chemin... » et c'était exactement mon ressentit à la fin de ma lecture. Bravo Amélie pour ce beau roman !
Même si je n'ai lu aucun de ses livres, j'ai moi aussi rencontré Amélie au Salon du livre. Elle me semble bien sympathique. Ta chronique me donne envie de plonger dans l'aventure de ce livre! Beau travail.
RépondreEffacerMerci beaucoup ! Personnellement, je suis une grande fan d'Amélie et ce roman fait parti de mes préférés. Si vous décidez de vous laisser tenter, vous ne serez pas déçu.
RépondreEffacerJe suis loin d'être une fan inconditionnelle comme tu l'affirmes, mais oui, ce roman m'a fait passé par une belle gamme d'émotions.
RépondreEffacerJe ne peux pas citer un roman que j'ai détesté de cette auteure. Le seul que j'ai un peu moins aimé c'est Oui, je le veux et vite. J'attends toujours des nouvelles parutions avec beaucoup d'impatience !
EffacerJe ne peux pas citer un roman que j'ai détesté de cette auteure. Le seul que j'ai un peu moins aimé c'est Oui, je le veux et vite. J'attends toujours des nouvelles parutions avec beaucoup d'impatience !
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